Calice de Saint-Pierre

  • Calice. Vue générale.

    Florence Gagnon-Brouillet 2018, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Calice. Vue de détail.

    Florence Gagnon-Brouillet 2018, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Calice. Vue de détail.

    Florence Gagnon-Brouillet 2018, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Calice. Vue de détail.

    Florence Gagnon-Brouillet 2018, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Calice. Vue de détail.

    Florence Gagnon-Brouillet 2018, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Calice. Vue de détail.

    Florence Gagnon-Brouillet 2018, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Calice. Vue générale.

    Florence Gagnon-Brouillet 2018, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Calice. Vue de détail.

    Florence Gagnon-Brouillet 2018, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Calice. Vue de détail.

    Florence Gagnon-Brouillet 2018, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Calice. Vue de détail.

    Florence Gagnon-Brouillet 2018, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Calice. Vue de détail.

    Florence Gagnon-Brouillet 2018, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Calice. Vue de détail.

    Florence Gagnon-Brouillet 2018, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

Informations historiques

Le calice est créé vers 1865. Il est un cadeau offert à la paroisse Saint-Pierre par Louis Gingras (1796-1866), prêtre du Séminaire de Québec et ancien curé de la paroisse (1826-1832). L’abbé Gingras fait ce don le 11 janvier 1866 en souvenir du jubilé que le pape Pie IX avait décrété pour l’année 1865.

Le calice est l’œuvre de Pierre Lespérance (1819-1882). Orfèvre de Québec, il travaille en collaboration avec son oncle François Sasseville (1797-1864), auprès de qui il a effectué une partie de son apprentissage. Au décès de Sasseville en 1864, Lespérance reprend l’atelier de celui-ci. Il hérite notamment d’un ensemble de moules en laiton sans doute acquis sur le marché européen et servant à couler des médaillons en argent qui sont ensuite soudés à la fausse-coupe ou au pied des vases sacrés. Ces médaillons historiés se retrouvent sur plusieurs pièces de Sasseville, de Lespérance et de leur successeur Ambroise Lafrance (1847-1905). Le calice de Saint-Pierre en compte trois. Ils représentent l’Immaculée Conception, saint Pierre et saint Louis. La coupe en vermeil est dorée par galvanoplastie, un procédé de dorure par dépôt électrochimique. Utilisées dans l’atelier de Sasseville et Lespérance à partir du milieu du XIXe siècle, la galvanoplastie et la technique de la fonte constituent deux nouveautés dans l’orfèvrerie québécoise.

Après la fin des années 1970, le calice est déplacé dans la paroisse voisine de Sainte-Pétronille.

Identification

Classification(s)

  • Oeuvre d'art/bien ethno-historique
  • Objet de communication
  • Objet de cérémonie
  • Objet religieux
  • Objet lié à l'Eucharistie

Fait partie de

  • Église de Sainte-Pétronille

Personne(s) ou groupe(s) associé(s)

  • Pierre Lespérance

Date(s) de l'objet

  • Production vers 1866

Origine(s)

  • Amérique du Nord
  • Canada

Dimension(s)

  • Diamètre extérieur : 13 cm
  • Hauteur : 27 cm

Matériaux

  • Métal
  • Argent

Représentation(s) iconographique(s)

  • Assomption
  • Blé
  • Croix
  • Fleur
  • Quenouille
  • Raisin
  • Saint Louis
  • Saint Pierre

Inscription(s)

  • Sous le pied : ST-PIERRE I.O

Poinçon(s)

  • Sous le pied : PL, dans un rectangle
Localisation

Région(s) administrative(s)

  • Capitale-Nationale
Références

Gérard Morisset (1980). Le Cap-Santé, ses églises et son trésor. Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 401 p.

Musée des beaux-arts du Canada (1998). Orfèvrerie québécoise de la collection du Musée des beaux-arts du Canada. Ottawa, Musée des beaux-arts du Canada, 124 p.
Guy-André Roy et Andrée Ruel (1982). Le patrimoine religieux de l'île d'Orléans. Cahiers du patrimoine, 16. Québec, Ministère des Affaires culturelles, 313 p.

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