Chandelier d’autel de Saint-Laurent

  • Chandelier d'autel. Vue de détail.

    Sandra Zapata 2017, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Chandelier d'autel. Vue générale.

    Sandra Zapata 2017, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Chandeliers d'autel. Vue de détail.

    Sandra Zapata 2017, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Croix de procession. Vue de l'inscription.

    Sandra Zapata 2017, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Chandelier d'autel. Vue de détail.

    Sandra Zapata 2017, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Chandelier d'autel. Vue générale.

    Sandra Zapata 2017, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Chandeliers d'autel. Vue de détail.

    Sandra Zapata 2017, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

  • Croix de procession. Vue de l'inscription.

    Sandra Zapata 2017, © Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans

Description

Le chandelier d'autel est une sculpture réalisée vers la fin du XVIIIe siècle ou le début du XIXe siècle. Cette pièce en bois argenté repose sur une base tripode dont les faces sont ornées de médaillons et de fleurs. Chaque pan de la base se termine par un chapiteau ionique. Des feuilles d’acanthe supportent un fût hexagonal dont trois des côtés se terminent également par des chapiteaux ioniques. La tête du chandelier, posée sur un noeud, est ornée de godrons et gravée de feuilles.

Informations historiques

Le chandelier d'autel de l’église de Saint-Laurent, à Saint-Laurent-de-l’Île-d’Orléans, est créé vers la fin du XVIIIe siècle ou le début du XIXe siècle. Il est inspiré des torchères françaises de style Louis XIV. Ce modèle est introduit au pays par le sculpteur Philippe Liébert (1733-1804) dans les années 1790. Il est largement copié au début du XIXe siècle, notamment par Louis-Amable Quévillon (1749-1823) et par les sculpteurs qui travaillent sous sa direction à l'atelier des Écores, une entreprise artisanale qui prospère sur l’île Jésus entre 1792 et les années 1830. Ce chandelier d’autel est peut-être sculpté et argenté à l’atelier des Écores. Quévillon l’aurait vendu à la fabrique de la paroisse Saint-Laurent, avec laquelle il fait affaire en 1807  pour la dorure du tabernacle de l’église paroissiale (remplacé en 1872).

En 1861, l’actuelle église de Saint-Laurent remplace l’ancienne église construite vers 1697. Le chandelier d’autel intègre le nouveau lieu de culte.

En 1915, l’abbé Joseph-Ulric East (né en 1859), curé de Saint-Laurent de 1907 à 1928, donne le chandelier et sept autres sculptures anciennes aux Sœurs du Bon-Pasteur de Québec. La congrégation est alors bien établie dans la paroisse, où elle dirige un couvent depuis 1875. C’est sans doute la supérieure générale Émilie Langlois (1852-1936) qui sollicite ce don. À cette époque, Émilie Langlois rassemble une collection d’antiquités et d’objets qui témoignent des origines et du développement de l’œuvre du Bon-Pasteur. Elle expose la collection dans un musée-souvenir qu’elle crée en 1900 à la maison mère de Québec.

En 1974, les religieuses quittent leur maison mère. Le chandelier d’autel est déplacé dans leur nouvelle maison généralice avec la majeure partie de la collection muséale.

Le 28 février 2003, le chandelier d’autel et les autres objets provenant de l’église de Saint-Laurent sont rendus à la fabrique de la paroisse. Ils font partie des biens restitués à leurs anciens propriétaires à l’initiative de sœur Marie-Berthe Bailly (1928-2018), conservatrice du patrimoine des Sœurs du Bon-Pasteur.

Identification

Classification(s)

  • Oeuvre d'art/bien ethno-historique
  • Objet de communication
  • Objet de cérémonie
  • Objet religieux
  • Objet lié à l'autel

Fait partie de

  • Église de Saint-Laurent

Personne(s) ou groupe(s) associé(s)

  • Soeurs du Bon-Pasteur
  • Émilie Langlois

Date(s) de l'objet

Production entre 1775 et 1825

Dimension(s)

  • Hauteur : 65 cm
  • Largeur : 21 cm
  • Profondeur : 20 cm

Matériaux

  • Bois

Technique(s) de fabrication

  • Sculpté
  • Argenté

Représentation(s) iconographique(s)

  • Feuille
  • Fleur

Inscription(s)

  • Dessous : chandelier antique apporté / de St-Laurent, Ile D'Orléans / le 5 juin 1915. Photo / prise.
  • Dessous, sur une étiquette : INVENTAIRE BON-PASTEUR / OA / MM248
Localisation

Région(s) administrative(s)

  • Capitale-Nationale
Références

Louise Gagné et Muriel Gagné-Fleury (1979). Saint-Laurent en l'Isle...souvenances, 1679-1979. Saint-Laurent-de-l'Île-d'Orléans, Corporation des fêtes du tricentenaire de Saint-Laurent, 205 p.

Joanne Chagnon (2010). L'atelier des Écores (1792-1830) : une entreprise artisanale. Université du Québec à Montréal, 392 p.

Céline Jalbert (1999). Présence d'avenir au coeur du monde depuis 150 ans. Québec, Congrégation des Soeurs du Bon-Pasteur de Québec, s.p.

Carole Laurin (2000). Au coeur de notre histoire : le patrimoine du Bon-Pasteur de Québec. Québec, Congrégation des Soeurs du Bon-Pasteur de Québec, 28 p.

Musée du Québec (1984). Le Grand héritage : L'Église catholique et les arts au Québec. Québec, musée du Québec, 369 p.

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